Titre | Articles | Auteurs |
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Logique et Interaction : vers une Géométrie de la Cognition | 14 | Jean-Yves Heurtebise, Albert Burroni, Antonio Mosca, Sébastien Poinat, Franck Varenne , Roberto Finelli, Pierre Livet, Jean Lassègue, Giuseppe Longo, Simona Ronchi Della Rocca, Thierry Paul. |
De l’oeil au regard | 4 | Julie Alev Dilmaç, Sabine Dizel Perret, Elisa Baitelli, Véronique Mérieux. |
Le chercheur face aux émotions | 9 | Véronique Dassié, Manon Istasse, Virginie Valentin, Nasser Tafferant, Thierry Berquière, Dolores Martin-Moruno, Patrick Laviolette, Sepideh Parsapajouh, Céline Verguet. |
Jeunesse et appropriation de l’espace public | 9 | Claire Calogirou, Sofiane Ailane, Florian Lebreton, Christophe Gibout, Yves Pedrazzini, Sylvain Cubizolles, Virginie Grandhomme, Sophie Valiergue. |
I.J.N / CeLiTh
fredericp.pascal [chez] gmail.com
La réflexion proposée ici a pour objectif de tester les possibilités offertes par une théorie de la signification qui n’aurait pas recours à la notion de contenu, et dans laquelle l’intention serait entièrement opaque [1].
On considère deux agents qui ne peuvent communiquer
qu’en échangeant des cartes sans signification a priori : ils
ne connaissent pas les figures, aucune inscription
n’est présente, aucun manuel n’est
fourni. La seule règle du jeu ne suppose rien concernant la signification des figures
représentées : les joueurs
peuvent échanger des cartes en les posant à tour de
rôle. Les joueurs ne partagent donc d’explicite que l’historique de l’échange, privé de toute définition. Nous conjecturons néanmoins l’émergence progressive de valeurs symboliques grâce aux nombreuses interactions qui permettent aux joueurs de stabiliser leurs propres routines sur la base des réactions de l’interlocuteur. Ainsi, chaque joueur aura tendance à supposer que les comportements répondant à ses actions sont le fait de routines de son opposant. En informatique théorique, cette idée est rendue par la notion de bi-orthogonalité, par laquelle on définit un type logique comme l’ensemble des preuves de qui répondent aux preuves de l’orthogonal (voir notamment [6] et [3]).
L’idée première de l’ontologie telle qu’elle est appliquée à la méthodologie de la création d’un système formel est de rendre explicite un domaine qui ne l’est généralement pas. Dans ce modèle, il s’agit de montrer par un système réduit comment non seulement rendre compte mais encore traduire, avec la rigueur d’un système formel, un certain nombre de phénomènes linguistiques pour lesquels la plupart des théories se trouvent prises au
Si la valeur descriptive d’un tel modèle nous paraît avérée, ce n’est pas sans poser certains problèmes ontologiques. Il faut notamment s’assurer que la procédure d’interprétation repose sur des constituants explicites. Il s’agit...